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Normes

Tous les articles de protection individuelle que nous vous proposons répondent tous à des normes strictes de qualité.
Retrouvez ci-dessous les principales normes qui concernent les équipements de protection individuelle.

Vêtements de protection haute visibilité

  • EN 471 :2003 + A1 :2007
  • EN ISO 20471 :2013
  • EN 343
  • EN 13356
  • GO/RT 3279
  • EN 510
  • EN 342
  • EN 340
  • EN ISO 13688
  • EN 1150

 

EN 20471 : 2013 est la Norme Européenne de la haute visibilité

Les vêtements de signalisation à haute visibilité sont destinés à être remarqués sans ambiguïté en toutes circonstances, de jour comme de nuit. Ainsi une personne portant ces vêtements sera plus facilement repérée.

 

Modèles et classes

Il existe trois classes de vêtements de signalisation. Chaque classe doit avoir des surfaces minimales de matières constituant le vêtement et cela conformément au tableau ci-dessous. Les vêtements doivent être constitués par les surfaces exigées de matière de base et de matière rétro réfléchissante ou alternativement constitués par la surface de matière à caractéristiques combinées.

 

Ainsi, la classe 3 concerne le niveau de visibilité le plus élevé et regroupe des vestes à manches longues, des parkas, des combinaisons et des ensembles veste-pantalon. La classe 2 représente le niveau intermédiaire, que l’on retrouve sur les gilets et les chasubles ou bien des vestes sans bandes rétro réfléchissantes sur les manches. La classe 1 est le niveau de visibilité le plus faible que l’on trouve par exemple sur les pantalons portés seuls ou petites pièces (gants, bonnets).

Norme EN 20471

Méthodes d’essai et exigences pour les vêtements de signalisation à haute visibilité pour usage professionnel. Les vêtements certifiés par cette norme permettent de signaler visuellement la présence d’un utilisateur, afin de le détecter et de bien le voir dans des situations dangereuses. Les exigences de performance recouvrent la couleur du vêtement, la rétro réflexion, les surfaces minimales et le positionnement des matériaux. Il existe 3 classes de vêtements de signalisation définies en fonction des surfaces utilisées de la « matière de base » (matière fluorescente de couleur) et de « matière rétro réfléchissante » sur la plus petite taille de la gamme.

 

Marquage

Un vêtement de signalisation à haute visibilité est accompagné d’un pictogramme et des niveaux de performances le cas échéant. Le numéro X à côté du pictogramme indique la classe de la surface de la matière conformément au tableau ci-dessus.

 

Norme EN 20471:2013

Cette nouvelle norme remplace la norme EN471:2003 + A1:2007. A compter du 1er octobre 2013, les nouveaux vêtements certifiés « haute-visibilité» doivent répondre à cette nouvelle norme. A compter du 1er octobre 2013, il n’est plus possible de certifier un vêtement selon la norme EN471 :2003 + A1 :2007 mais les vêtements certifiés avant le 1er octobre 2013 peuvent toujours être commercialisé sans limitation de durée.

 

Bien que la nouvelle norme EN20471 ne soit pas en rupture avec la norme EN471, elle apporte de nouveaux éléments qui amélioreront encore la sécurité de l’utilisateur. Parmi les évolutions, les points suivants nous semblent les plus notables :

Un vêtement couvrant uniquement le torse (chasuble, gilet) doit au minimum avoir une bande rétro réfléchissante horizontale entourant le torse, complétée soit par une seconde bande horizontale entourant le torse, soit par deux bandes reliant la bande horizontale de l’avant au dos en passant par les épaules.

Un vêtement couvrant le torse et les bras (veste, blouson, T-shirt, …) doit au minimum avoir une bande rétro réfléchissante horizontale entourant le torse, complétée soit par une seconde bande horizontale entourant le torse, soit par deux bandes reliant la bande horizontale de l’avant au dos en passant par les épaules. Si une manche empêche de distinguer une bande du torse, la manche doit être entourée d’une bande. Si une manche empêche de distinguer deux bandes du torse, la manche doit être entourée de deux bandes. Si c’est une manche longue, elle doit être entourée de deux bandes.

Un vêtement couvrant les jambes (pantalon) doit avoir au minimum autour de chaque jambe deux bandes. Un vêtement de classe 3 doit :

- couvrir le torse

- avoir soit des manches, soit des jambes, soit les deux, munies de bandes.

 

Un essai sur la solidité des coloris au lavage/nettoyage à sec/blanchiment et repassage de la matière Haute-visibilité et de contraste est nécessaire pour la certification.

Un essai sur la solidité des coloris au lavage/nettoyage à sec/blanchiment et repassage de la matière Haute-visibilité et de contraste nécessaire pour la certification.

Un essai sur la résistance à la vapeur d’eau est nécessaire pour la certification.

 

Un nouveau logo a été adopté :

 

Enfin, la nouvelle norme diffuse en annexe A une information relative au risque dans laquelle est indiquée la classe de vêtement approprié en fonction du risque :

 

Usager Passif : personne se trouvant sur la route, sans prendre part à la circulation, et concentré sur autre chose que sur la circulation.

EX : Ouvrier de la route et personne en situation d’urgence.

Usager Actif : personne se trouvant sur la route, prenant part à la circulation et concentré sur la circulation.

EX : Cycliste et piéton se déplaçant sur la route.

 

Vêtements de protection contre la pluie et le froid

Norme EN 343

Protection contre la pluie pour les vêtements de protection. Cette norme définie les exigences et les méthodes d’essai applicables aux matériaux et aux coutures des vêtements de protection contre les intempéries, brouillards et humidité du sol. Les tests réalisés sont : Résistance à la pénétration de l’eau (avant et après traitement), résistance évaporative, résistance à la traction, résistance à la déchirure, résistance des coutures et variations dimensionnelles. Les vêtements certifiés sont marqués par un pictogramme spécifique :

 

X : résistance à la pénétration d’eau (de 1 à 3)

Y : résistance évaporative (de 1 à 3)

 

Norme EN 14058

Articles d’habillement de protection contre les climats frais. Le climat frais est un environnement caractérisé en général par une combinaison de conditions d’humidité et de vent à une température de -5°C et plus. Les articles dont la résistance thermique est supérieure à 0.25m²K/W sont généralement destinés aux environnements froids (EN342). Les articles sont divisés en trois classes selon leur résistance thermique (isolation) :

 

 

Les articles sont également divisés en trois classes selon leur perméabilité à l’air :

 

 Les articles sont divisés en deux classes selon leur résistance à la pénétration d’eau :

 

 Deux dernières caractéristiques facultatives peuvent être testées : la résistance évaporative et l’isolation thermique. Les vêtements certifiés selon cette norme comportent le pictogramme suivant :

> Résistance thermique

> Perméabilité à l’air

> Pénétration d’eau

> Résistance évaporative

> Isolation thermique

 

Vêtements de protection contre les flammes et la chaleur

  • EN 1486 :2007
  • EN ISO 11612 :2008

Cette norme permet d’évaluer le niveau de performance des vêtements de protection du corps (à l’exception des mains) contre la chaleur et/ou la flamme.

La personne équipée de vêtements normés EN ISO 11612 :2008 est protégée en cas de brefs contacts avec une flamme ainsi que contre une chaleur émise par convection et par rayonnement (dans une certaine mesure).

EN ISO 11612 vient remplacer la norme EN 531.

Les exigences de performance garanties par cette norme sont applicables à un large éventail d’articles d’habillement ayant plusieurs types d’utilisations finales. Les vêtements normés offrent des propriétés de propagation de flamme limitée et une tolérance à l’exposition à la chaleur émise par rayonnements, par convection, par contact ou à des projections/éclaboussures de métal en fusion.

Les performances de la norme ISO 11612 :2008 sont les suivantes : Plus l’indice numérique est élevé plus la performance de protection est importante.

A : Performance de protection minimale par rapport à une propagation des flammes (A1 et/ou A2)

B : Performance d’isolation contre la chaleur convective (B1<B3)

C : Performance d’isolation contre la chaleur de rayonnement (C1<C4)

D : Performance d’isolation contre la projection d’aluminium (D1<D3)

E : Performance d’isolation contre la projection de fonte ( E1<E3)

F : Performance d’isolation contre la chaleur par contact (F1<F3)

 

Vêtements de protection contre les projections de métal en fusion

Cette norme permet d’évaluer le niveau de performance des vêtements de protection conçus pour protéger l’utilisateur pendant des procédés de soudure ou de techniques similaires.

Les vêtements normés EN ISO 11611:2007 sont conçus pour une utilisation dans un cadre de travail où l’utilisateur est soumis à un risque de projections de métal, d’un bref contact avec une flamme, de chaleur radiante ou d’un arc électrique (soudure ou autres activités apparentées).

Ces vêtements minimisent la possibilité d’un choc électrique par un bref contact accidentel avec des conducteurs électriques sous tension.

Les performances de la norme EN ISO 11611:2007 sont réparties entre les deux classes suivantes :

Plus l’indice est élevé, plus la performance de protection est importante.

Classe 1 : Exigence de performances minimales pour la protection los d’un bref contact avec une flamme, une chaleur radiante ou un arc électrique.

Classe 2 : Exigence de performances supérieures pour la protection lors d’un bref contact avec une flamme, une chaleur radiante ou un arc électrique.

La norme définit deux méthodes déterminant l’inflammabilité du vêtement :

A1 : Les vêtements sont conformes aux performances requises de propagation limitée des flammes en cas d’inflammations de surface.

A2 : Les vêtements sont conformes aux performances en cas d’inflammations périphériques.

 

Protection chimique

Les performances de la norme EN ISO 13034:2005 sont réparties entre les différents types suivants :

Cette norme permet d’évaluer le niveau minimum de performance des vêtements de protection conçus pour protéger contre une explosion potentielle de petites quantités de spray ou un volume restreint (arrosé par accident) de produits chimiques moins dangereux, pour lesquels une barrière de perméabilité totale n’est pas nécessaire.

 

Les performances de la norme EN ISO 13034:2005 sont réparties entre les différents types suivants :

TYPE 6 : Le vêtement protège l’ensemble du corps (buste et membres)

TYPE PB 6 : Le vêtement protège uniquement une partie spécifique du corps

 

EN 14404:2004+A1:2010 – Protection des genoux pour le travail agenouillé

Cette norme permet d’évaluer les types ainsi que les niveaux de performances relatifs aux protections des genoux pour toutes les activités professionnelles qui nécessitent un travail agenouillé.

Les performances de la norme EN 14404 :2004+A1 :2010 sont réparties en 4 types de protection au niveau du genou :

-Type 1 : Protection des genoux qui sont indépendantes de tout vêtement et fixées autour de la jambe.

-Type 2 : Mousse plastique à insérer dans les poches sur des jambes de pantalon.

-Type 3 : Equipements qui ne sont pas fixés au corps mai mis en place lors du déplacement de l’utilisateur. Ils peuvent être prévus pour chaque genou ou les 2 genoux ensemble.

-Type 4 : Accessoires ayant des fonctions supplémentaires, tels qu’un cadre aidant à se relever ou à s’agenouiller.

* Par ailleurs, les performances de la norme EN 14404 :2004+A1 :2010 sont réparties entre les trois niveaux suivants :

Niveau 0 : Sols plats – pas de résistance à la pénétration exigée.

Niveau 1 : Sols plats – résistance à la pénétration exigée d’au moins 100N

Niveau 2 : Conditions difficiles, résistances à la pénétration exigées d’au moins 250N

 

Gamme de tenues – Intervention incendie

  • EN 469 :2006

Normes Flamme retardant

  • EN ISO 11612 :2008
  • EN531 :1995
  • Directive ATEX
  • IEC 61482-2 :2009
  • EN 1149 :2008
  • EN 13034 :2005 + A1 :2009
  • EN ISO 14116 :2008
  • EN ISO 11611 :2007
  • EN 470-1 :1995

Protection de la faune et de la flore

  • EN 15614

Gamme marine – sauvetage

  • EN ISO 12402-3 :2006
  • EN ISO 12402-4 :2006
  • SOLAS
  • LSA

Vêtements forestiers

  • EN 381-5 :1995

Vêtements anti électricité statique

  • EN 1149 :2008
  • EN 61340-5-1 :2007

Vêtements de protection Biztex

  • EN 14605 :2005
  • EN ISO 13982 :2004 (Type 5) + A1 :2010
  • EN 13034 :2005 (Type 6 et Type PB(6))
  • EN 1149-5 :2008
  • EN 14126 :2003
  • EN 1073-2 :2002
  • EN 14116 :2008

 

Chaussures de sécurité

  • EN ISO 20345 :2011
  • EN ISO 20347 :2012
  • EN ISO 13287 :2012
  • EN 61340-4-3 :2002

Normes

De nouvelles normes EN ISO 20345 et EN ISO 20347 gèrent aujourd’hui la certification des chaussures de sécurité et de travail. Les certificats CE émis par les organismes notifiés au terme de l’examen CE sont désormais valides pour une durée de 5 ans comme mentionné sur le certificat.

EN ISO 20345 :

Spécifications des chaussures de sécurité à usage professionnel. Cette norme définit, en référence à la norme EN ISO 20344, les exigences fondamentales et additionnelles (facultatives) des chaussures de sécurité à usage professionnel. Ces chaussures comprenant des dispositifs pour protéger le porteur des blessures résultant d’accidents qui pourraient se produire dans l’environnement industriel pour lequel la chaussure a été conçue, équipée d’embout de sécurité destiné à fournir une protection contre les chocs à un niveau équivalent à 200 joules.

 

EN ISO 20347 :

Spécifications des chaussures de travail à usage professionnel. Ces chaussures sont différentes des chaussures de sécurité par le fait qu’elles n’ont pas d’embouts de protection contre les chocs et l’écrasement.

 

Chaussures antidérapantes

  • EN ISO 13287 :2007

 

Protection de la main

  • EN 420 :2003 + A1 :2009
  • EN ISO 10819 :1996
  • EN407 :2004
  • EN 12477 :2001
  • EN374-1 :2003
  • EN374-2 :2003
  • EN374-3 :2003
  • EN 1149-1 :2006
  • EN 1149-5 :2008
  • ESD
  • CE Alimentaire
  • EN 511 :2006
  • EN 381-7 :1999

I – Gants de protection contre les risques minimes

EN 420:2003 + A1:2009

Exigences générales pour les gants de protection

  • pH neutre (compris entre 3.5 et 9)
  • Innocuité (nu la construction du gant, ni les matériaux utilisés, ni aucune dégradation résultant d’une utilisation normale du gant ne doit en aucun cas nuire à la santé ni à l’hygiène de l’utilisateur)
  • Taille
  • Dextérité
  • Spécificités pour les gants cuir : Teneur en Chrome IV
  • Spécificités pour les gants latex : Teneur en Proteines

 

 

II – Gants de protection contre les risques intermédiaires

Conformes aux exigences générales de la norme EN 420:2003 + classement de performances pour les caractéristiques mécaniques d’aptitude à la fonction selon la norme EN 388:2003. Certains gants font l’objet d’une norme spécifique pour des applications particulières telles que le froid (EN 511:2006), la chaleur de contact jusqu’à 100°C (EN 407:2004) et l’étanchéité (EN 374-2:2003).

Norme EN 12477 :2001 + A1:2005 – Exigences minimales de certification dans le cadre d’une protection suffisante (mains et poignet) pour le soudage et le découpage. Exposition de courte durée à une flamme limitée, chaleur convective, de contact, rayonnement UV (arc, projection de métal fondu). Protection contre les agressions mécaniques, la norme facultative EN 1149-2 précise si le gant offre une résistance minimale de 100V. Classement en deux grands types :

Type A : Gants de moins grande dextérité mais aux autres performances plus élevées.

Type B : Gants de plus grande dextérité mais aux autres performances plus faibles.

Les niveaux de performance sont classés dans un ordre croissant, niveau 0 étant le niveau le moins performant. Ces niveaux sont indiqués à côté du pictogramme représentant la norme dans le même ordre.

 

 

 

 

III – Gants de protection contre les risques irréversibles ; EN 374:2003 – Gants de protection contre les micro-organismes

Gants conformes aux exigences générales de la norme EN 420:2003 et ayant obtenu un classement de performances pour les caractéristiques pour des applications particulières telles que la chaleur de contact supérieure à 100°C (EN 407:2004) et les risques chimiques EN 374-3:2003).

Un gant ayant le pictogramme de la résistance chimique est un gant étanche selon EN 374-2 et qui a obtenu un indice de performance à la perméation d’au moins niveau 2 à trois produits chimiques (EN 374-3) de la liste ci-dessous.

 

EN 374-3:2003 - Niveaux de performance de la perméation

Les niveaux de performances à la perméation expriment les temps de passage pour chaque produit test au travers du gant comme indiqué ci-après :

 

Le pictogramme représentant la « faible résistance chimique » et la « résistance à l’eau » est utilisé pour les gants qui n’obtiennent par le niveau 2 à au moins 3 produits chimiques de la liste ci-dessus, mais qui sont néanmoins conforme aux tests de la pénétration niveau 2.

 

EN 374-2:2003

Un gant doit être conforme aux tests de pénétration selon les AQL (Acceptable Quality Levels) suivant :

  • Niveau 3 doit avoir un AQL à 0.65
  • Niveau 2 doit avoir un AQL à 1.5
  • Niveau 1 doit avoir un AQL à 4.0

 

Protections respiratoires

  • EN 136 :1998
  • EN 140 :1998
  • EN 143 :2000
  • EN 14387 :2004
  • EN 149 :2001

Protection des yeux

  • EN 116 :2001
  • EN 1731
  • EN 175

Protection du visage

EN 166

Spécifications pour les équipements de protection individuelle des yeux et du visage. Détermine les spécifications de construction et de performances (propriétés optiques telles que puissance, facteurs de transmission et de diffusion de la lumière, propriétés mécaniques telles que solidité stabilité thermique et résistance)

EN 1731

Protecteurs de l’œil et de la face de type grillagé, à usage industriel et non industriel, pour la protection contre les risques mécaniques et/ou contre la chaleur.

EN 812

La norme EN 812 spécifie les exigences physiques et de performance, les méthodes d’essais et les exigences de marquage des casquettes anti-heurt pour l’industrie. Les casquettes anti-heurt pour l’industrie sont destinées à offrir une protection limitée du porteur lorsque sa tête vient heurter les objets durs et immobiles avec suffisamment de force pour provoquer des lacérations ou autre blessures superficielles ou l’assommer. Elles sont essentiellement destinées pour des utilisations en intérieur où des objets ou des charges en suspension ou en mouvement. Il y a lieu de ne pas confondre les casquettes anti-heurt pour l’industrie avec les casques de protection pour l’industrie spécifiés dans la norme EN 397.

EN 397

La norme EN 397 spécifie les exigences physiques et de performance, les méthodes d’essais et les exigences de marquage des casques de protection pour l’industrie. Ces casques protègent contre les objets tombants.

 

Protection contre les UV-A et UV-B

La diminution de l’effet protecteur de la couche d’ozone rend la protection solaire de plus en plus importante. En effet, les yeux (et notre peau) sont très sensibles au rayonnement riche en énergie dans le domaine de l’ultraviolet (UV). Même par temps nuageux, la protection UV est indispensable car les nuages absorbent la lumière visible, mais très peu les UV. Les yeux sont encore plus exposés quand nous sommes en altitude ou dans un environnement où les UV sont reflétés par la neige, l’eau et le sable, la réverbération des murs clairs, les vitres ou les miroirs (par exemple : l’eau réfléchit 5 à 10% des UV ; le sable 20% ; la neige 85%). Par ailleurs, la quantité d’UV reçue augmente de 10% tous les 1000 mètres.

 

 Spécificités :

 Verres polarisés :

Les filtres polarisants apportent un plus grand confort dans les zones à forte réflexion (bâtiments avec surfaces vitrées/miroitées, eau, sable clair, neige, …) et une meilleure perception des reliefs et des contrastes.

 

UV4000 :

Pour une protection supplémentaire allant à 400 nm contre la lumière bleue qui suit l’ultraviolet (jusqu’à 380 nm) et sont certifiés protéger à 100% contre les UV.

 

IR :

Le rayonnement infrarouge suit la lumière visible rouge, mais est invisible pour l’œil et conduit au réchauffement des surfaces et corps irradiés.

 

Les verres EN 1836

Les verres des « lunettes de soleil » sont conçus pour protéger le porteur contre l’action dangereuse des rayons solaires. La norme européenne EN 1836 classe les verres en 5 catégories qui se distinguent par le pourcentage de lumière absorbée par le verre.

 

 

ATTENTION : tous les verres à partir de la catégorie 1 sont inadaptés à la conduite de nuit. Les verres de catégorie 4 ne sont pas adaptés à la circulation routière. La filtration du rayonnement UV a lieu à l’intérieur de verre (minéral ou organique). Elle est indépendante du degré de teinte.

 

Teinte oculaire

Echelon CE

Norme EN

% de transmission de la lumière

Cat. EN 1836

IR5

5

EN 169

1.18 – 3.16%

N/A

Filtre les rayons IR (infrarouge) de niveau faible à moyen.   S’utilise par exemple pour le soudage autogène, coupure ou fonte de métal. Soudage acétylène léger. Ne convient pas ni aux conducteurs ni à la circulation routière.

Incolore

2 – 1.2

EN 170

90%

Tous usages nécessitant une visibilité maximale. Oculaire d’intérieur, recommandé pour travaux mécaniques ou des activités dans la pénombre, par faible luminosité ou de nuit.   Un excellent oculaire de protection mécanique.

Jaune

2 – 1.2

EN 170

89%

Renforcement maximal des contrastes dans les environnements peu éclairés comme par exemple un entrepôt. Exclut 87% de la lumière bleue donnant un niveau de définition du détail et reconnaissance des couleurs inégalé. Offre une vision plus claire par temps nuageux ou brumeux et par faible luminosité. Convient au travail de nuit, contrôle visuel et travaux manuels.

I/O miroir

5 – 1.7

EN 172

UV400

53%

Oculaire UV400 incolore avec une enduction dorée claire pour un usage à l’intérieur et à l’extérieur. Protection à 100% des rayons UV-A et UV-B. Perception des couleurs intacte. Habituellement utilisé par des personnes travaillant à l’intérieur et à l’extérieur comme par exemple des caristes ou des livreurs.

Marron

5 – 2.5

EN 172

23%

Renforce la perception entre lumière et ombre, notamment dans des environnements forestiers. La transmission de la lumière par la teinte marron augmente l’acuité visuelle et améliore la perception des couleurs et convient dans toutes les conditions de luminosité.

Teinté

5 – 2.5

EN 172

17%

Protège les yeux contres la lumière très forte, de la lumière visible gênante et les ultraviolets sans déformer les couleurs. Idéal en extérieur, à utiliser par jours de beau temps et un fort ensoleillement. Oculaire de protection à usage général.

Vert

3 – 3

EN 170

UV400

16%

Oculaire UV400 vert. Offre une protection contre la lumière forte et 100% contre les rayons ultraviolets UV-A et UV-B. Un alternatif aux oculaires teintés.

Miroir rouge

5 – 3.1

EN 172

14%

Filtre les rayons solaires et la lumière solaire très forte.   Oculaire teinté sans dégradé.   Habituellement utilisé en extérieur par temps de fort ensoleillement. L’enduction miroir renvoie de la lumière et réduit ainsi la quantité de lumière qui traverse l’oculaire.

Teinté sombre

5 – 4.1

EN 172

6%

Contre la lumière solaire extrême et des conditions de luminosité exceptionnelle, mais interdit à la circulation routière. Recommandé pour les activités en haute montagne et contre l’éblouissement de surfaces claires : neige, sable, bâtiments.

Teinté sombre polarisé

5 – 4.1

EN 172

6%

Excellent contre la luminosité extrême et la lumière solaire directe et des conditions de lumière exceptionnelles, mais interdit à la circulation routière. Recommandé pour les activités en haute montagne et de plein air. Supprime les effets d’éblouissement des rayons de lumière reflétée (eau, vitres, neige, …) et augmente les contrastes. Protection 100% des UV.

 

Normes pour lunettes

Entretien de votre protection oculaire

Cette protection oculaire doit être stockée à l’abri de la lumière directe du soleil et des produits abrasifs. Les oculaires doivent être nettoyés avec un chiffon doux et de l’eau savonneuse tiède, et peuvent être désinfectés avec un désinfectant ménager ordinaire.

Important

-          Assurez-vous que le marquage des oculaires de remplacement est le même que celui des montures avant de les insérer.

-          Les matériaux utilisés pour cette protection oculaire peuvent déclencher une réaction allergique auprès de certaines personnes susceptibles.

-          S’il y a une réaction allergique, consultez un médecin immédiatement.

-          Les oculaires comportant des égratignures ou petites marques doivent être remplacés immédiatement.

-          Dans des conditions d’utilisation normales et en respectant les consignes de stockage, ce produit devrait assurer une protection suffisante pendant deux ans. Cette protection doit être transportée dans son sachet d’origine.

 

Protection de l’ouïe

  • EN 352 :2002

La norme européenne de protecteurs contre le bruit contient plusieurs parties d’exigences de sécurité et essais sur les différents types de PICB (Protecteurs Individuels Contre le Bruit). Voici les détails de cette norme :

EN 352-1 : Serre-tête (casque anti-bruit)

EN 352-2 : Bouchons d’oreille

EN 352-3 : Serre tête (casque anti-bruit) monté sur casque de protection pour l’industrie.

EN 352-4 : Serre-tête à atténuation dépendante du niveau.

EN 352-8 : Serre-tête à atténuation dépendante du niveau avec radio de divertissement.

 

Nouvelle directive concernant la protection auditive

La directive européenne 2003/10/CE concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l’exposition des travailleurs (aux risques dus aux agents physiques (bruit) résultant ou susceptibles de résulter d’une exposition) au bruit, et notamment le risque pour l’ouïe est l’entrée en vigueur le 15 février 2006. Cette nouvelles directive réduit la limite des sons nuisibles de 5 dB et contient les exigences suivantes pour une exposition quotidienne au bruit d’une journée de travail nominale de 8 heures couvrant tous les bruits présents au travail, y compris les bruits impulsifs :

-          Lorsque l’exposition au bruit dépasse 80 dB (et la pression acoustique de crête dépasse 112 Pa (soit 135 dB)), l’employeur met des protecteurs auditifs individuels à la disposition des travailleurs.

-          Lorsque l’exposition au bruit égale ou dépasse 85 dB (et la pression acoustique de crête dépasse 140 Pa (soit 137 dB)), les travailleurs utilisent des protecteurs auditifs individuels.

Cette nouvelle directive introduit également la notion de valeurs limites d’exposition comme suit :

-          L’exposition au bruit du travailleur ne peut en aucun cas dépasser les valeurs limites d’exposition de 87 dB et la pression acoustique de crête dépasse 200 Pa (soit 140 dB). Pour l’application des valeurs limites d’exposition, la détermination de l’exposition effective du travailleur au bruit tient compte de l’atténuation assurée par les protecteurs auditifs individuels portés par le travailleur. Les protecteurs auditifs individuels sont choisis de façon à éliminer le risque pour l’ouïe ou à le réduire le plus possible.

 

Protection de la tête

  • EN 397 :1995
  • EN 175 :1997
  • EN 812
  • EN 379 :2003

Protection antichute

  • EN 354 :2002
  • EN 358 :2000
  • EN 360 :2002
  • EN 361 : 2002
  • EN 362 : 2005
  • EN 364 : 1993
  • EN 353-2 :2002

 

Cadre réglementaire du travail en hauteur :

La chute de hauteur constitue la seconde cause d’accidents mortels après ceux de la circulation. Ce risque de chute, caractérisé par un taux de gravité élevé, est présent lors de travaux en hauteur ou travaux à proximité de dénivellation. De nouvelles règles concernant les équipements de travail mis à disposition et utilisés pour les travaux en hauteur ont été introduites dans le Code du Travail, assurant ainsi la transposition de la directive européenne 2001/45/CE du 27 juin 2001 et du Décret 2004-924 qui concernent les prescriptions minimales de sécurité et de santé pour l’utilisation de ces équipements. Les nouvelles dispositions, de portée générale, s’appliquent à tous les établissements soumis au Code du travail et visent les salariés de ces établissements ainsi que les travailleurs indépendants et les employeurs exerçant directement une activité sur un chantier. La prévention des chutes

de hauteur doit donc se faire le plus en amont possible et en privilégiant toujours la protection collective (garde-corps, échelles, nacelles…) et une évaluation préalable du risque.

 

La protection individuelle :

Le recours à la protection individuelle doit être limité à des interventions qui ne permettent pas la mise en œuvre de protections collectives. Seules les personnes ayant été formées sont habilitées à utiliser ces équipements. La protection individuelle contre les chutes de hauteur présente la particularité de nécessiter trois composants indissociables sans lesquels la protection serait inopérante et illusoire :

- le système d’ancrage

- la liaison antichute

- la préhension du corps

 

Les deux derniers composants sont couverts par la directive européenne 89/686/CE traitant des EPI. Pour être mis sur le marché, ces produits doivent faire l’objet d’un marquage CE délivré par un organisme notifié. Le système d’ancrage, lui, est défini dans la norme européenne EN795.

 

Normes

 

EN 353-2 : Spécifie les équipements de protection individuelle contre les chutes de hauteur. La partie 2 spécifie les antichutes mobiles sur support d’assurage flexible. Dispositif qui possèdent une fonction de blocage automatique et un système de guidage se déplaçant le long d’un support et accompagnant l’opérateur sans intervention manuelle.

EN 354 : Spécifie les équipements de protection individuelle. Dispositif de connexion ou composant d’un système d’arrêt de chute-longes. Détermine la résistance statique, la performance dynamique, le design et l’ergonomie.

EN 355: Spécifie les équipements de protection individuelle contre les chutes de hauteur- absorbeur d’énergie. Dispositif qui amortit l’arrêt d’une chute de hauteur en toute sécurité lorsque la chute libre est supérieure à 1m. Dans notre catalogue, sont présentés les absorbeurs d’énergies à déchirure de fils, bandelettes ou trame textile.

EN 358: Spécifie les équipements individuels de maintien au travail et de prévention contre les chutes de hauteur- système de maintien au travail. Les ceintures de maintien doivent être utilisées en tant que complément d’un système de maintien au travail à cordes ajustables.

EN 360: Spécifie les équipements de protection individuelle contre les chutes de hauteur-antichute à rappel automatique. Dispositifs qui possèdent une fonction de blocage automatique et un système de rappel de la longe rétractable.

EN 361: Spécifie les équipements de protection individuelle contre les chutes de hauteur-harnais antichute. Dispositif de préhension du corps destiné à répartir le choc pendant la chute pour en limiter les conséquences et à maintenir l’utilisateur après celle-ci.

EN 362: Spécifie les équipements de protection individuelle contre les chutes de hauteur-connecteurs. Dispositif de connexion ou composant d’un système avec différentes caractéristiques: type de fermeture (verrouillage manuel ou automatique), type d’ouverture (par deux actions).

EN 397 : Spécifie les exigences physiques et de performances, les méthodes d’essais et les exigences de marquages des casques de protection pour l’industrie. Ces casques protègent contre les chutes d’objet.

EN 795 : Cette norme européenne définit plusieurs classes en fonction de leur caractéristiques. Dans ce catalogue, vous est présentée la norme EN 795:1996 classe B correspondant aux ancrages provisoires transportable; trépied, ligne de vie et sangle d’ancrage.

EN 813: Doit s’utiliser en combinaison avec la norme EN358 et/ou EN 361 afin de constituer un équipement de protection individuelle pour le maintien au travail et pour la prévention contre les chutes de hauteur - ceintures à cuissardes.

Définition du tirant d’air : Distance nécessaire entre le sol et le point d’ancrage afin d’assurer la sécurité de l’utilisateur. Tous ces équipements doivent être utilisés uniquement par des personnes ne pesant pas plus de 100kg (charge maximale autorisée)

 

Premiers secours

  • CE 93/42
  • ECE R27
  • EN 71-3